Lando Norris remporte le Grand Prix de Hongrie devant Piastri, Leclerc seulement 4e

Lando Norris s’offre la victoire du Grand Prix de Hongrie devant Oscar Piastri et George Russell. Victime de problèmes sur sa Ferrari, Charles Leclerc termine 4e.

Les McLaren sont finalement venues à bout de la Ferrari de Charles Leclerc. Lando Norris remporte le Grand Prix de Hongrie devant son coéquipier Oscar Piastri et la Mercedes de George Russell. Parti en pole position, Charles Leclerc termine au pied du podium.

Le premier relais à l’avantage de Ferrari et Charles Leclerc

À l’extinction des feux, Charles Leclerc défend parfaitement l’avantage de sa pole position devant Oscar Piastri. Le perdant du départ est Lando Norris, qui se retrouve 5e derrière George Russell et Fernando Alonso.

Norris dépasse rapidement Alonso pour la 4e place, mais c’est bien Leclerc qui domine ce début de course. Il tient à courte mais bonne distance la McLaren de Piastri, qui ne peut rien tenter face à la Ferrari du Monégasque.

L’Australien tente alors l’undercut au 18e tour. Après un arrêt supersonique, Piastri ressort en pneus durs mais doute de les conserver jusqu’à la fin de la course. Le tour suivant, Leclerc rentre pour protéger sa place face à la McLaren. Norris, alors leader, a une seule idée en tête : n’effectuer qu’un seul arrêt aux stands. Le Britannique pousse ses pneus mediums jusqu’au 31e tour et s’arrête pour les pneus durs.

Inversement des performances sur les pneus durs

Le passage aux pneus durs aura été plus difficile pour la Ferrari de Charles Leclerc, qui aurait également connu un problème sur le châssis. Le poleman a perdu tout son rythme et lance la deuxième salve des arrêts au 39e tour. Il chausse de nouveaux pneus durs, à son plus grand désarroi. « Nous allons perdre cette course avec ces choses. Nous perdons tellement de temps », a regretté à la radio le Monégasque.

Oscar Piastri effectue lui son deuxième arrêt au 45e tour, chausse des pneus durs neufs, et se lance à la poursuite de Leclerc. Le mal est fait pour la Ferrari, Piastri dépasse facilement Leclerc au 51e tour. À la radio, le poleman laisse éclater son mécontentement. « On a perdu toute compétitivité. Il fallait m’écouter. C’est inconduisible. Ce sera un miracle si on termine sur le podium. »

Ce miracle n’arrivera pas et George Russell, alors à plus de 3 secondes de Leclerc, fond sur la voiture rouge avant de la dépasser. Pris de frustration, le pilote Ferrari se décale dans la zone du freinage du premier virage. Une action inutile et dangereuse qui coûtera cinq secondes de pénalité à Leclerc.

Le duel Norris – Piastri anime la fin de course

En tête, c’est finalement Lando Norris qui profite de sa stratégie pour mener la course depuis le 45e tour et l’arrêt de Piastri. Le leader du championnat revient sur son coéquipier à coup de cinq dixièmes par tour, la jonction entre les McLaren s’opère au tour 64, à sept boucles de la fin du Grand Prix.

Le pic de cette bataille pour la victoire arrive au 68e tour, quand Oscar Piastri retarde son freinage au premier virage. Un freinage tellement retardé qu’il manque de peu de percuter Norris. Sueurs froides dans le clan McLaren, on calme Piastri à la radio, qui laisse filer son coéquipier.

Lando Norris remporte son 9e succès en carrière et offre à McLaren sa 200e victoire en Formule 1. L’écurie britannique décroche le doublé devant la Mercedes de George Russell, Charles Leclerc échoue à la 4e place.

Fernando Alonso termine à la même place qu’il a commencé cette course : 5e. Il est suivi par le rookie brésilien Gabriel Bortoleto, 6e, qui réalise la meilleure course de sa jeune carrière. Le pilote Sauber devance Lance Stroll (7e), Liam Lawson (8e), un Max Verstappen invisible (9e) et Kimi Antonelli (10e).

Côté français, Isack Hadjar termine à la porte des points (11e), Esteban Ocon 16e et Pierre Gasly, après une pénalité de 10 secondes pour avoir causé une collision, termine 19e et dernier classé. Le classement complet est à retrouver ici.

Les déclarations des trois premiers à l’arrivée du Grand Prix

Lando Norris (McLaren), 1er : « C’était dur. On n’avait pas vraiment prévu de faire un seul arrêt au début, mais après le premier tour, c’était un peu notre seule option pour revenir dans la course. C’était difficile. Dans le dernier relais, avec Oscar [Piastri] qui revenait, j’attaquais à fond. J’ai un peu perdu ma voix. Mais c’est bien, encore plus gratifiant à cause de ça. Le résultat parfait aujourd’hui. »

Oscar Piastri (McLaren), 2e : « J’ai poussé aussi fort que j’ai pu. Je pense qu’après avoir vu Lando [Norris] tenter un seul arrêt, j’ai su que j’allais devoir dépasser en piste, ce qui est beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Donc oui, j’ai essayé quelques trucs, c’était un pari dans les deux cas, et aujourd’hui, malheureusement, on était juste du mauvais côté. L’équipe a fait un super boulot. Donc merci à l’équipe, et oui, hâte d’avoir quelques semaines de repos. »

George Russell (Ferrari), 3e : « Je suis vraiment content de la course aujourd’hui, évidemment. Hier, les qualifications ont été un peu une surprise. Tout le week-end a été un peu surprenant pour tout le monde, mais tellement heureux d’être de retour sur le podium. »

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