Alessio Infelice travaille chez Ferrari depuis 2021. (Crédit : Marius Druart)
M.D : Est-ce que vous considérez Ferrari comme une deuxième religion en Italie ?
A.I : Ferrari est la première religion en Italie.
Pourquoi la première ?
Quand vous voyez à l’usine comment tout le monde travaille ensemble, comment tout le monde est fédéré autour d’un projet. Nous vivons pour Ferrari. Le dimanche, nous regardons les courses, pas l’église. Et si on gagne, le curé de Maranello sonne les cloches de l’église. Tout le monde à Maranello prie pour Ferrari.
C’est comment de travailler chez Ferrari, ici, à Maranello ?
Quand je travaille chez Ferrari, c’est comme si je travaillais sur mon propre projet. Aujourd’hui, je sors de Maranello à 17h30 et je pars à Modène dans l’autre usine, mais j’aime parce que c’est ma vie. Nous avons tous le même objectif : faire gagner Ferrari. On dirait une famille, c’est spécial. C’est l’esprit Ferrari. On donne tout sans se poser de questions. Et on sait qu’on est encouragés.
Comment vous vous sentez quand Ferrari gagne une course en Italie ?
À chaque fois qu’une Ferrari gagne à Monza, c’est comme si c’était la première fois. On n’est pas tous présents sur le circuit, mais on sait que tout le monde gagne. C’est indescriptible. À Maranello, c’est fou.


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